LA PLANETE DES SINGES de tim burton
Voilà Tim Burton de retour, dans une superproduction, remake d'un film de
SCHAFFNER, où Mark Wahlberg reprend le rôle de Charlton Heston.
Faisant des essais spatiaux avec des chimpanzés, voilà notre héros obligé
d'aller chercher un de leurs animaux qui, faisant un vol d'essai, s'est retrouvé pris dans un nuage électromagnétique. Mais son vaisseau aussi se retrouve pris dans ce même nuage, et surtout, en essayant de se libérer, il constate que son aiguille temporelle avance de plus en plus vite. Enfin libéré du nuage, il s'écrase sur une planète, où les humains sont pourchassés par des singes qui tiennent le pouvoir, et utilisent les humains comme esclaves. Parmi les singes se trouvent des "progressistes", qui préfèrent voir chez les humains des êtres capables d'autonomie ; d'autres, assoiffés de pouvoir, ne voient en eux que des animaux n'étant capables que de tâches subalternes.
Aidés par des singes "progressistes", quelques humains réussissent à se
sauver, mais notre héros, lui, veut rentrer chez lui, tandis que les autres humains espèrent qu'il deviendra leur libérateur...
L'univers des singes permet à Tim Burton de traiter des thèmes dignes
d'intérêt : d'où venons-nous, où allons-nous, est-ce dangereux de savoir d'où l'on vient, etc. Si l'on veut tenir le pouvoir, nous dit le film, il vaut mieux tenir le peuple ignorant, car la connaissance accroît notre conscience et notre quête de liberté.
On peut préférer les films précédents de Tim Burton, tels ED WOOD, SLEEPY
HOLLOW ou EDWARD AUX MAINS D'ARGENT, mais on peut saluer qu'il n'ait pas fait de LA PLANETE DES SINGES un film américain banal sans profondeur. Ce film-là suscite aussi notre réflexion.
Abdelkader
|