Après un prologue où l'on voit un commando de la Protection Animale prêt à
libérer des chimpanzés, qui servent de cobayes pour des expériences
scientifiques, mais qui malheureusement sont infectés d'un virus, qui va
ensuite se transmettre aux êtres humains, le film démarre : Jim, un coursier,
tombé dans le coma suite à un accident de la route, se réveille à l'hôpital.
Mais il est tout seul. Londres a été désertée, et il erre dans la ville déserte.
Jusqu'au moment où des personnes infectées par le virus veulent se jeter sur
lui, mais il est sauvé in extremis par deux personnes non infectées...

Après les fameux "Petits meurtres entre amis" et "Trainspotting", et les
décevants "La plage" et "Une vie moins ordinaire", on pouvait se demander
ce qu'allait donner le dernier film de Danny Boyle. Cette histoire de virus
n'est certes pas originale quand on se souvient de "Zombie" de Romero,
cette histoire de ville désertée non plus (cf "Le survivant" avec Charlton
Heston). Mais grâce à sa caméra DV, Danny Boyle réussit à créer une
ambiance singulière, où l'on retrouve des thèmes déjà présents dans "La
plage" (la survie, l'homme est un animal, etc.). On pourra saluer aussi une
première partie (Jim errant et trouvant quelques survivants, le retour dans la
maison familiale, l'appartement plein de guirlandes lumineuses) mieux réussie
que la deuxième (la route vers le camp militaire, la base elle-même et ses
soldats). Donc un bilan mitigé, où Boyle tente de faire du neuf avec du vieux.
Et il y parvient parfois.
Kader (Fantastique ; 28/05/2003)