Andrea aimerait faire du journalisme. Mais pour
pouvoir vivre en attendant d'avoir le job de ses reves, elle devient l'assistante de Miranda Priestley (Meryl Streep), qui est responsable d'une des plus prestigieuses revues de mode americaines. Ignorant la reputation de sa patronne, Andrea va petit a petit decouvrir ce que le mot "tyrannie" veut dire...
Voici le film-hypocrite par excellence : on nous dit que
c'est un film qui critique le monde de la mode a travers le personnage joue par Meryl Streep. Or ce film est tout le contraire : il defend la superficialite au depend de l'authenticite, et il faut surtout que Miranda Priestley reste comme elle est, sinon sa revue ferait faillite. Une des preuves : Andrea s'habille d'abord comme une "plouc". Des qu'elle commence a s'habiller "fashion", elle se fait accepter. Elle devient une fille bien quand elle est vouee corps et ame au service de sa chef. Sa chef peut tres bien traiter Andrea comme une moins que rien, de toutes manieres, comme le repetent plusieurs protagonistes du film : "des femmes tueraient pour avoir ce job". Une autre scene : Andrea rentre chez elle, et son petit ami veut aller se coucher parce qu'il est fatigue. Il suffit qu'Andrea montre ses dessous tres "tendance" pour que le petit ami veuille coucher avec elle... Dans l'avant-derniere partie du film, Andrea part avec sa chef a Paris, parce qu'ont lieu la-bas les defiles des representants prestigieux de la mode. Or Paris est montree sous l'angle touristique, et en plus, le spectateur suit les defiles comme si l'on voulait qu'il devienne futur acheteur de ces produits vestimentaires... Alors peut-etre d'autres ont ete dupes, mais pour ma part, je ne peux m'empecher de ressentir un certain malaise de voir l'industrie cinematographique se moquer de moi de la sorte.
Cine Phil 7/10/06(comedie)
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