Lara Croft découvre, aux abords d'une île grecque, un
endroit sous terre où Alexandre le Grand aurait caché toute
une collection, qu'il aurait récupérée suite à ses différentes
conquêtes durant l'Antiquité. Or Lara Croft n'est pas la
seule à convoiter ces inestimables trésors. Elle découvre
dans ce lieu une boule, qui devrait lui permettre de retrouver
la fameuse boîte de Pandore, qui donnerait à celui qui la
possède, selon la légende grecque, un pouvoir
incommensurable. Elle devra se rendre en Chine, puis à
Hong-Kong, et enfin en Afrique, poursuivie par le docteur
Jonathan Reiss, un homme d'affaires très riche et peu
scrupuleux...

Après un 1er épisode assez moyen, dû en grande partie à
un scénario un peu léger et bancal, et où Lara Croft était
une héroïne quasiment asexuée, proche de son modèle,
sans véritable profondeur, ici on constate un réel effort tant
sur le plan du scénario que de la mise en scène. Et
véritablement, ce 2e opus a un meilleur goût que le 1er, et
surtout, Lara Croft est à la limite d'avoir des rapports
sexuels. Elle apparaît donc plus humaine. Malgré tout, on
peut ressentir une certaine routine devant ces péripéties qui
ressemblent à ce qu'on avait vu dans le 1er. Le plus
décevant en fait, c'est la fin, qui se veut émouvante, mais
est à la limite du ridicule. Il y a aussi certains dialogues
risibles. Non, le meilleur reste la place laissée au côté
spectaculaire, et là, on peut dire que le film est à la hauteur.
On peut aussi signaler que Simon West avait réalisé le 1er,
et parfois sa mise en scène apparaissait un peu molle, alors
que ce 2e épisode, réalisé par le Néerlandais Jan de Bont,
qui est surtout un spécialiste de la photographie, apparaît
beaucoup plus dynamique, et aller plus vite à l'essentiel. Et
pour un tel film, on ne peut pas être très exigeant et trop en
demander.
Abdelkader (Action/fantastique ; 14/08/2003)