A New York, en 1899, Alexander Hartdegen, un
brillant physicien de l'Université de Columbia, est amoureux d'une charmante demoiselle prénommée Emma. Un soir, dans Central Park, il trouve le courage de lui déclarer sa flamme et de lui offrir une bague de fiançailles. Un voleur tente alors de dérober le fameux bijou, mais Emma ne se laisse pas faire. Un coup de feu retentit, la malheureuse s'effondre et meurt dans les bras d'Alexander.
Refusant cette triste fatalité, celui-ci consacre tout
son savoir et toute son énergie à construire une machine à explorer le temps afin d'altérer le cours des événements et ainsi sauver la vie de sa bien-aimée. Alexander embarque à l'insu de tous pour ce voyage de la dernière chance et se voit bientôt propulsé dans le XXIe siècle.
Le début du film est intéressant. Notre héros, avec sa
machine, revient dans le passé pour pouvoir sauver Emma. Ensuite il est propulsé en 2030, puis en 2037. Jusque là, ça va encore. Mais c'est après que ça se gâte sérieusement. En effet, évanoui sur sa machine, Alexander se retrouve en... 10000 et des poussières, pour sauver une jeune tribu du méchant Morlock, joué par Jeremy Irons. De cette tribu, on ne retient que son look des îles hawaîennes, mais au niveau du cerveau, c'est carrément la lobotomie. Et comme par hasard, c'est l'homme blanc venu du passé qui va les sauver des griffes des Morlocks ! Là, c'est trop ! Il ne reste qu'à attendre le mot fin de cette espèce de substance, qu'on n'ose plus appeler un film. Même les effets spéciaux sont gâchés. La version précédente de George Pal était une série B honnête. Ici rien, ou presque : un personnage virtuel, sorte d'encyclopédie, capable de vous ressortir l'histoire de l'humanité. A part lui et le début du film, le reste de ce voyage dans le temps est à oublier d'urgence.
Kader
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