Une jeune fille travaillant dans un café et qui vit dans son monde
décide, suite à un concours de circonstances et pour apporter un
peu de "piment" à sa vie, de faire du bien à des personnes de son
entourage...

Triomphe indiscutable de l'année 2001, ce film le doit beaucoup à
ce qu'il représente. Il correspond à l'image qu'on peut se faire de la
culture française. En effet, cette France-là est bien celle des clichés
que l'on connaît : mélange de rêve et de réalité, de poésie et de
fraîcheur, de tendresse et d'humanité. Mais ne nous méprenons pas
: Amélie est jeune, belle, insouciante, rêveuse, amoureuse, dans un
monde à elle. Et l'on peut l'accompagner durant 2h dans des
péripéties idéalistes. Et ça marche : l'évasion est au rendez-vous.
Le choix de la musique de Yann Tiersen y est aussi pour beaucoup.
Bien sûr, en rentrant dans le rang, Jean-Pierre Jeunet limite les
risques d'échec. Mais je pense qu'il a su redynamiser un genre
qu'on avait un peu négligé ces dernières années : faire des films
grand public pour faire oublier les soucis journaliers et la morosité
ambiante. Là, chapeau : l'objectif est largement atteint.

Petite note finale : le film "cartonne" aussi à l'étranger. Cet
élément supplémentaire appuie ce qui a été dit plus haut.

kader